« Qu’est-ce que je fou(s) là ? ». Des personnages surgissent sur un fond blanc, aucun repère de situation géographique, si ce n’est que ce sont des scènes de rues. Je m’interroge sur la solitude de chacun. À travers les détails d’un vêtement, la position d’un corps dans l’espace, ces personnes anonymes deviennent les archétypes du vieux et de la vieille, du fou, du lent, de l’étonné « tous les gens qui ne marchent pas à la vitesse à laquelle on leur demande de marcher, soit parce qu’ils ne veulent pas, soit parce qu’ils ne peuvent pas. » disait Maguy Marin dans une interview sur France Culture.